Ancienne gloire Anglo-Arabe de la Marquise de Moratalla, l'étalon Don Magno s'est éteint

Étalon au Haras de l'Abbaye, Don Magno s'est malheureusement éteint au cours de sa neuvième année

Alors qu'il venait tout juste de démarrer sa saison de monte 2024, année de ses premiers 2 ans, au Haras de l'Abbaye de Jean-Charles Escalé, Don Magno a malheureusement passé l'arme à gauche, après avoir contracté une maladie foudroyante, à l'âge de 9 ans. Tout d'abord entraîné du côté de Royan, par Thomas Fourcy, Don Magno avait débuté dès l'âge de 3 ans, terminant sur le podium de cinq de ses sept tentatives, dont deux fois sur la plus haute marche, notamment dans le Prix du Ministère de l'Agriculture à 12.5%, à Tarbes-Laloubère. Également troisième du Grand Prix des Anglo-Arabes à ParisLongchamp à 4 ans, il avait terminé sa carrière sportive en Corse, au sein de l'écurie de Jennifer Bia, pour qui il avait notamment terminé second d'un Grand Prix de Vignetta, à Ajaccio.

Né en 2015, Don Magno, Anglo-Arabe à 27.77%, avait pour père le crack Benevolo de Paban (Lavirco) qui, sous la férule de Didier Guillemin, était parvenu à passer le poteau en tête à pas moins de 12 reprises, notamment dans le Grand Prix des Anglo-Arabes, le Prix Jean Laborde (x2), le Prix de la Fédération, ainsi que dans l'Omnium et le Prix du Minsitère de l'Agriculture à 12.5%. Côté maternel, Don Magno n'était autre que le septième produit d'une autre championne de feu la Marquise de Moratalla, à savoir Marruti (Freeland), victorieuse à 13 reprises pour le même entraînement de Didier Guillemin, notamment du Critérium des Jeunes, du Grand Critérium, de la Poule d'Essai, du Grand Prix des Pouliches, du Grand National, de l'Omnium à 25% ainsi que du Grand Prix des Anglo-Arabes et du Prix de la Fédération.

La Marquise de Moratalla, à droite, l'éleveuse de Don Magno

Petit-fils de la bonne Amarruti (Solicitor), une ancienne gagnante du Grand Critérium à 25%, et neveu du non moins doué Annapolis (Rosy Fast), dont le nom figure au palmarès des Prix de la Fédération et de la Poule d'Essai à 25%, Don Magno avait débuté sa carrière d'étalon en Corse, chez Catherine Leoni, avant de poser ses valises du côté de Limoges, en Haute-Vienne, au Haras de l'Abbaye de Jean-Charles Escalé. Quelques éléments issus de ses deux premières générations, en plus d'être forts plaisants au modèle, le sont aussi par le papier, puisque résultant de ses idylles avec de top juments comme Coisic (Khanjer Joli), la mère des champions Crouzca (Scalo) et Croucracq (Fairplay du Pecos), Framboise du Pecos (Zamouncho), lauréate en 2016 du Grand Prix des Anglo-Arabes, ou encore France du Pecos (Rosy Fast), la mère des cracks Peso di Legno (Masked Marvel) et Paban de France (Benevolo de Paban). À noter néanmoins que sa semence est toujours disponible en congelé, avec encore une quarantaine de paillettes en stock.