Le Grand National à 37.5% pour Harry de la Brunie: une bonne terreur remet toujours les pendules à l'heure

15/11/2022
En s'imposant "taille patron" le 11 novembre dernier, à Toulouse, dans le Grand National à 37.5%, Harry de la Brunie est parvenu à renouer avec la victoire qui le fuyait depuis le printemps, qui plus est dans un "Classic I". De fort bon aloi pour l'élève de la famille Crouzillac, entraîné par Christelle Courtade, à qui une carrière au haras semble promise dans un futur plus ou moins proche.

Nouvelle victoire de prestige pour Harry de la Brunie, vainqueur ce vendredi 11 novembre, à Toulouse, du Grand National des Anglo-Arabes à 37.5%, sous la selle de Ioritz Mendizabal (© APRH)

 

Ses deux dernières performances étaient trop mauvaises pour êtres exactes. Vraiment trop mauvaises. Car il faut quand même bien reconnaître qu'Harry de la Brunie, avant sa sixième place dans le Prix Caroline de Freycinet et sa quatrième dans l'Omnium à 37.5%, nous avait habitué à mieux. Beaucoup mieux. En effet, cet élève de la famille Crouzillac, animateurs du Haras de la Petite Brunie, en Corrèze, était tout de même parvenu à s'immiscer sur la plus haute marche du podium à six reprises, notamment dans le Prix du Ministère de l'Agriculture à 37.5% (Classic I), deux fois dans le Prix de Sélection (Classic II) et deux autres fois dans le Grand Prix de Nouvelle-Aquitaine (Classic I). Aussi, quel ne fut pas le plaisir, surtout pour son entourage, de voir ce beau et puissant 5 ans parvenir à renouer avec le succès le vendredi 11 novembre dernier, sur le champ de courses de la Cépière, à Toulouse, à l'occasion du Grand National des Anglo-Arabes à 37.5% (Classic I), où il était associé pour la première fois à Ioritz Mendizabal

 

Harry de la Brunie, avec Christelle Courtade, Jean-Luc Guerard et Ioritz Mendizabal, après son succès dans l'édition 2022 du Grand National à 37.5%, à Toulouse (© APRH)

 

Isolé en pleine piste peu après l'ouverture des stalles de départ, Harry de la Brunie est venu se rabattre en tête peu après le premier passage devant les tribunes, imprimant alors, comme il aime à le faire, son rythme à l'épreuve. Ce protégé de Christelle Courtade, dont il défend également les couleurs, est ensuite bien reparti dans la dernière ligne droite, malgré les attaques, s'imposant finalement de deux franches longueurs devant sa compagne d'entraînement Sybilline (Hasawood de Bordes), elle-même détachée d'une longueur et demie d'Angelo de l'Abbaye (Frisson du Pecos) pour l'obtention du premier accessit. 

 

La phase finale du Grand National à 37.5% 2022, dont les trois premières places sont tombées dans l'escarcelle d'Harry de la Brunie, Sybilline et Angelo de l'Abbaye dans cet ordre (© APRH)

 

Originaire donc de Troche, en Corrèze, où est implanté le Haras de la Petite Brunie de la famille Crouzillac, Harry de la Brunie résulte du croisement entre Gnome et Utopy de la Brunie, placée à de multiples reprises en plat. Elle-même par Jolie de la Brunie, troisième en 2000 du Grand Prix des Pouliches à 50%, Utopy de la Brunie est également la soeur de trois autres vainqueurs parmi lesquels figure l'excellent Tenor de la Brunie, gagnant aussi bien en plat qu'en obstacle, notamment du Prix du Ministère de l'Agriculture à 50%, en 2010. Outre Harry de la Brunie, elle également à l'origine de Garry de la Brunie, qui s'est pour l'instant imposé à trois reprises en obstacle, une fois tout d'abord pour l'entraînement d'Hector de Lageneste, puis à deux autres reprises pour celui de l'Écurie Hector de Lageneste & Guillaume Macaire.

 

Jacques Crouzillac, éleveur avec sa femme, Martine, ainsi que ses filles, Marie et Laura, du beau et bon Harry de la Brunie

 

Du même sang que quelques autres très bons compétiteurs Anglo-Arabes, tels Duk de la Brunie (Critérium des Landes), Iris de la Brunie (Grand Critérium à 25%; étalon) et autre Duc de la Brunie (11 victoires en obstacle dont Prix Rivoli à Auteuil), cet ancien "graduate" du Grand Show Anglo édition 2019 ajoute donc une ligne en plus à son CV grâce à cette victoire. Du meilleur effet dans la perspective d'une future carrière au haras, en tant qu'étalon. 

 


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