Pierre Pilarski : "Les Anglos, c'est reposant. Et ils vont aux courses !"

26/05/2021
En amont du week-end de la Pentecôte, Pierre Pilarski s’est longuement confié dans les colonnes de Jour de Galop sur son aventure en tant que propriétaire, notamment en Anglo-Arabie, qu’il considère comme un monde très agréable, reposant et constituant une formidable porte d’entrée pour quiconque souhaite investir en plat. Morceaux choisis ! 

Pierre Pilarski, heureux propriétaires de trotteurs, de pur-sang, d'AQPS... et d'Anglo-Arabes !

 

Genmoss, Fira, Frip’Ouille, Santo Rini et Illywood Pontadour. Autant de chevaux Anglo-Arabes aussi divers que variés de par leurs origines ou encore leur pourcentage de sang arabe, et qui recèlent pourtant de nombreux points communs entre eux. Le premier, et non des moindres, celui d’avoir tous franchi au moins une fois dans leur carrière le poteau en tête, et ce dans les deux disciplines du galop. Le second, celui de défendre, ou d’avoir défendu l’entraînement redoutable et redouté de Didier Guillemin, installé sur l’hippodrome des Grands Pins, à Mont-de-Marsan. Le troisième, celui d’avoir fièrement arboré l’habit de lumière "MacDonald" du plus célèbre propriétaire barbu de France, Pierre Pilarski.

 

La reine Genmoss, dont 12 de ses 15 vicoires en 15 sorties (!) ont été obtenues pour la casaque de Pierre Pilarski

 

Un propriétaire toutes races et toutes disciplines confondues, qui a vécu un week-end de la Pentecôte fort en émotions, de par notamment la troisième place de Galleo Conti dans le Grand Steeple-Chase de Paris (Gr.1) ainsi que l’excellente deuxième place de sa nouvelle recrue Gregolimo (en association avec Meryl de Watrigant et Jérôme Vallier, ndlr) dans le Prix Hocquart (Gr.2). Juste avant ces grandes échéances du premier semestre, Pierre Pilarski a accordé une longue interview à Jour de Galop, dans laquelle il est notamment revenu sur son aventure de propriétaire dans les trois disciplines des courses, et notamment sur son arrivée dans l’Anglo-Arabie.

 

La rencontre avec Didier Guillemin aura été déterminante dans l'arrivée de Pierre Pilarski chez les Anglo-Arabes

 

Il a déclaré à ce sujet : "C'est la rencontre avec Didier Guillemin qui m'a lancé dans les anglo-arabes. Et c'est différent avec eux : on les achète à la fin d'année de 2ans et, début d'année de 3ans, ils sont sur 2.000m, 2.400m. S'ils arrêtent à 5ans, on peut aller sur les obstacles. On peut raconter des histoires avec les anglos et personne ne va venir vous les acheter (rires) ! C'est très agréable, il n'y a pas de pression. C'est un microcosme, ce qui me va très bien : j'arrive à reconnaître les gens… Je vais au Grand Show tous les ans, à La Teste : c'est magnifique, les gens sont super gentils. Et cela me permet d'avoir plus de chevaux que je peux me le permettre chez Didier Guillemin. Les budgets ne sont pas les mêmes. Les anglos, c'est reposant !" Un monde qu’il ne saurait d’ailleurs que trop recommander pour quiconque hésiterait entre quelle discipline et milieu choisir pour se lancer à son tour dans l’aventure du propriétariat. "C'est une question que beaucoup de gens m'ont déjà posée. Aujourd'hui, sans aucun souci, je leur réponds d’aller chez les anglo-arabes : vous pouvez acheter plus de chevaux, les acheter un an plus tard et ils courent six mois après. Et ils vont aux courses ! Je pense que cela vous permet de vous familiariser avec le plat".

 

Pierre Pilarski, lors de la soirée du Grand Show Anglo 2020 où il s'était vu remettre un prix d'honneur pour l'extraordinaire carrière de Genmoss

 

Bien que provenant "d’un autre monde, totalement différent", Pierre Pilarski se dit privilégié et remercie "la grande famille de l'Anglo-Arabie de l'avoir accepté dans sa communauté, où le sentiment de fraternité y est très fort et où on s'y sent très à l'aise", comme il l’avait déclaré à la dernière édition du Grand Show Anglo de La Teste. Un événement auquel ce dernier devrait de nouveau prendre part le jeudi 23 septembre prochain, toujours sur l’hippodrome du Béquet, à La Teste, où sont également espérées de nouvelles personnes, prêtes à ce qu’on leur mette le pied à l’étrier. Car sachez qu’il y aura toujours une place en plus à la grande table de l’Anglo-Arabie française.

 



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