Grand Prix des Pouliches à 37,5% à Tarbes : Mangara à travers les générations

Mangara (Jean-Baptiste Hamel) remporte le Grand Prix des Pouliches à 37,5% sous la casaque du Haras du Bosquet

Installé au nord de Pau, donc non loin de Tarbes, le Haras du Bosquet est une institution dans le monde l'anglo-arabie. Il a été crée par Jean Laborde, un homme qui a beaucoup fait pour les courses dans le Sud-Ouest, et repris aujourd'hui par sa fille Véronique Laborde, avec son compagnon Bruno Thierry. Tout l'élevage AA du Bosquet est fondé sur 2 souches. L'une a donné Cherco, l'anglo le plus riche de l'année 2010, contraint cette année de porter des montagnes de poids. L'autre a sorti cette Mangara, la meilleur pouliche de sa génération pour les AA à 37,5%. Alezane avec une liste en tête blanche, Mangara est le portrait craché de sa mère Manga Blue (Blue Boy), déjà une classique, gagnante du Grand National de Toulouse.

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Cette famille, riche, a marqué l'histoire de la race en ayant produit un des étalons les plus marquants des temps modernes : Mangarose, qui est l'oncle de Manga Blue. A noter que la souche basse est anglo-arabe depuis au moins la 2e guerre mondiale, mais que pour faire Mangarose, Jean Laborde avait remis un courant de sang arabe pur avec Manganate, grand nom du pur-sang arabe. Mangaline, la grand-mère de Mangara, est aussi une fille de ce Manganate.

Il y a comme un air de ressemblance entre Manga Blue (photo) et Mangara...

A l'élevage, Manga Blue avait jusqu'alors surpris. Elle a bien produit avec un mauvais étalon, Valanour, dont les 2 croisements successifs ont donné Manitoba et Manganour (plus de 200.000 € de gains à eux deux), mais elle a deçu avec deux bons étalons, Khanjer Joli et Lavirco. Mangara est son 5e produit. Elle apporte un hommage posthume à son père Khanjer Joli, mort en 2010.

Véronique Laborde et Didier Guillemin, deux associés de longue date, comme leurs pères respectifs !

Avant Mangara (et comme Cherco), Manga Blue avait été élevé par Véronique Laborde et entrainé par Didier Guillemin, qui le confiait en course à Daouda Ka. Quant à Mangarose, né en 1983, il avait été élevé par Jean Laborde, le père de Véronique, était entrainé par Jean Guillemin, le père de Didier Guillemin qui le montait lui-même !